DÉFIBRILLATEUR SEMI-AUTOMATIQUE (DSA) :

Le sauveteur doit appuyer sur un bouton « choc » pour que l'appareil délivre le choc à la victime, et peut donc s'assurer que personne ne touche la victime avant d'autoriser l'appareil à délivrer le choc électrique. En cas de contact physique entre la victime et toute personne étant à côté d’elle, le risque de blessure serait négligeable, mais la victime ne bénéficierait pas d’un choc approprié.

DÉFIBRILLATEUR ENTIÈREMENT AUTOMATIQUE (DEA) :

L'appareil décide de délivrer le choc lui-même, après avoir donné des indications vocales claires demandant à toutes les personnes qui se trouvent à proximité de la victime, de s’en éloigner. La procédure s'en trouve simplifiée.

Quel que soit le type d'appareil, l'analyse du rythme cardiaque et le diagnostic sont automatiques, par opposition aux défibrillateurs manuels utilisés par les médecins. La machine ne permet de choquer que si l'activité cardiaque de la victime le justifie, car il faut arrêter la réanimation cardio-pulmonaire pour choquer. Si le cœur de la victime ne présente pas un rythme choquable, le défibrillateur n’indique qu'aucun choc n'est indiqué et le sauveteur continue donc la réanimation cardio-pulmonaire, qui donne de meilleures chances de survie à la victime.

Pour certains le défibrillateur entièrement automatique éviterait le stress et la perte de temps d'une personne novice qui hésiterait à appuyer sur le bouton. Mais pour d'autres, le choc électrique pourrait avoir lieu plus rapidement avec le défibrillateur semi-automatique et donc permettrait de gagner quelques secondes voire quelques minutes précieuses.
Pour conclure, on peut dire que défibrillateur entièrement automatique serait plus à destination d'un public sans aucune formation et le semi-automatique à privilégier pour des personnes avec un minimum de formation, mais comme rien n'est prouvé, à vous de faire votre propre choix !

  • Les défibrillateurs entièrement automatiques seraient le plus souvent installés sur la voie publique et les lieux très fréquentés par un public pas forcément formé comme les gares, les places de marché, les centres commerciaux, etc.
  • Quant aux défibrillateurs semi-automatiques, ils seraient le plus souvent installés dans les lieux fréquentés par du personnel formé (sauveteur secouriste du travail par exemple ou secouriste) : stades, piscines, postes de secours, etc.